La christologie paulinienne est une conception de la personne de Jésus de Nazareth développée par Paul de Tarse. Cette conception décrit Jésus de Nazareth comme étant le messie (en grec : christos).
À la suite des travaux de l'exégèse historico-critique, les chercheurs réexaminent les épîtres de Paul afin de déterminer s'il y développe une christologie ontologique. Une réponse affirmative amènerait à poser la question du sens du mot Theos au Ier siècle. De « bons juifs » (comme Philon d'Alexandrie) peuvent parler du Logos comme d'un second Dieu, ou au moins comme d'une hypostase[1].
Depuis plusieurs décennies, par exemple avec le travail d'Anthony Harvey[2] en 1982, les historiens analysent le milieu culturel, politique et économique du judaïsme de la période du Second Temple. Quelques pionniers comme James Dunn[3] en 1980, Maurice Casey[4] en 1991, plantent le décor de l'histoire culturelle et spirituelle dans laquelle se développe la christologie. La conférence de Marinus de Jonge[5] a rassemblé en 1998 les questions posées par le témoignage des textes. Elles portent sur les communautés qui ont donné naissance au corpus aujourd'hui nommé le Nouveau Testament, et les diverses christologies qu'il recèle.
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